Améliorer la performance thermique pour dépenser moins en chauffage et réduire l’empreinte écologique (en réduisant les émissions de CO2), c’est tout l’enjeu de la rénovation énergétiques.

Cette thématique m’intéresse beaucoup (pour le côté écologique et pour mon porte-monnaie !) et j’avoue que ça a joué lors de la recherche de ma nouvelle maison.

Elle est très bien classée et isolée mais il reste des petites améliorations que je vais planifier rapidement au niveau de l’isolation du garage,  du sous-sol et la régulation du chauffage dans la maison.                                                 

Quand on parle de rénovation énergétique, la première chose à faire semble être l’isolation des combles perdus. 30% des déperditions énergétiques se joueraient à cet endroit de la maison !

C’est assez facile à mettre en œuvre : on peut choisir la solution du soufflage d’isolant en vrac. Cela équivaut à répandre des flocons d’isolants sur l’ensemble du sol à l’aide d’une souffleuse. La technique de l’épandage est vraiment similaire à la différence qu’aucune machine n’est utilisée. Elle serait peut-être moins performante car les flocons iraient moins dans les petits recoins par rapport à la souffleuse.

On peut aussi tout simplement dérouler des rouleaux d’isolants sur le sol. Je pense que je vais utiliser cette méthode pour la pièce au-dessus de mon garage.

Concernant les isolants, on distingue les isolants écologiques, les minéraux et les synthétiques (avec des caractéristriques et des performances différentes)

A ces 30 % de déperdition gagnée grâce à l’isolation des combles on peut ajouter 25 % avec celle des murs ! alors là ça se corse un peu car les travaux engendrés sont plus importants. L’isolation peut être intérieure ou extérieure selon la face où l’on double les murs. Par l’extérieur, ce serait la plus efficace, mais ça nécessite de faire une déclaration de travaux, de refaire le ravalement … gros chantier en perspective donc ! le gros avantage, on ne touche pas à l’intérieur de la maison et on ne perd pas de surface habitable.

Par l’intérieur, c’est moins coûteux que l’isolation extérieure et pas besoin de faire une démarche administrative comme l’aspect extérieur de l’habitation n’est pas modifié.

En gros, c’est un système de double-cloison avec un isolant dedans. Après les travaux, il faut donc refaire toute la déco des murs (ça peut être sympa !), on a des renfoncements au niveau des menuiseries et on a moins de surface habitable.

On était donc à 55 % avec le toit et les murs, on peut ajouter 15 % avec des fenêtres plus performantes. C'est principalement en ayant recours à du double vitrage voire du triple vitrage. Les entrées d'air sont amoindries et les ponts thermiques aussi. (sans compter la diminution du bruit, mais là c'est accessoire quand on parle de performance thermique !)

Et pour finir, à ces 70 %, on peut encore aller plus loin et ajouter 10 % en isolant part le sol (si c'est à la réalisation, on peut faire des chappes isolantes ... si c'est en rénovation, on pose des isolants par dessus).

C’est donc une maison où seulement 20 % de l’énergie prendra la fuite sur l’extérieure de quoi maintenir facilement une température agréable sans trop dépenser d’énergie.

Et vous ? vous êtes satisfait de l’isolation de votre maison ? Vous vous y intéressez ?

A bientôt